Vous avez pour habitude de lire un article par mois sur la vie de l’entreprise sur notre site internet. Ceux-ci portent sur les évènements et les nouveautés qui touchent notre centre de formation.

Nous avons décidé de créer un deuxième rendez-vous mensuel. Celui-ci évoquera les tendances et les actualités du secteur de l’esthétique et du bien-être.

Sur ce premier article, nous avons décidé de nous pencher sur le Hyaluron Pen et ainsi vous expliquer pourquoi nous avons décidé d’arrêter de proposer des formations sur cette pratique.

Qu’est-ce que le Hyaluron Pen ?

Il s’agit d’une technique non invasive qui permet de repulper les lèvres et atténuer différentes rides du visage telles que le sillon nasogénien, la ride du lion ou les commissures labiales…

Il faut savoir que l’acide hyaluronique est une molécule naturellement produite par notre corps mais qui voit sa production s’amenuiser avec le temps.

L’injection de cette molécule est donc réalisée sans aiguilles, à l’aide d’un stylo, et ceci par compression dans le système multicanaux à la vitesse de 800 km/h dans la zone du visage choisie.

Mais cette méthode a créé de nombreuses divergences concernant les praticiens. En effet, le soin est effectué aussi bien par des esthéticiennes qui ont été formées à la pratique, que par des médecins esthétiques.

Polémique autour du Hyaluron Pen

Après des pratiques abusives de la part d’esthéticiennes non spécialisées et surtout non formées, les médecins ont commencé à demander l’interdiction de la pratique par les esthéticiennes. Après l’Allemagne qui a passé une loi en faveur des médecins, c’est au tour de la France de se poser des questions.

Certaines réactions étaient même assez impressionnantes.

Bien que cela reste une injection dite « indolore », que nous étions très attentifs aux gestes d’hygiène et très satisfaites du résultat de nos clientes dans la quasi-totalité des cas, les résultats pouvaient être parfois impressionnants en formation :

– Apparition d’ecchymoses laissées après l’injection à 800 km/h

– Réactions à l’acide provoquant des gonflements

– Apparition de granulomes

Autre point négatif, nous nous sommes rendu compte que l’ensemble des assurances assuraient uniquement pour des prestations utilisant de l’acide dit non réticulé. Autrement dit moins concentré et qui ne reste que quelques jours dans le corps.

L’effet repulpé serait uniquement dû à l’œdème que laisse l’effraction à la suite de l’injection. La valeur ajoutée de cette prestation devenait quasi nulle …

Pourquoi avons-nous arrêté cette formation ?

Parce que l’avenir de la pratique de cette technique par les esthéticiennes reste incertain, nous avons préféré arrêter de dispenser cette formation.

Les médecins esthétiques ont vu le marché de l’injection leur échapper et ils le font savoir.

En effet aucun diplôme n’est demandé pour proposer cette prestation, seulement une formation d’hygiène et salubrité était rendu obligatoire.

Cela signifie que n’importe qu’elle personne pouvait s’installer à son compte et prétendre être experte de cette pratique.

Nous le savons le métier de l’esthétique est encore assez peu réglementé, nous le voyons avec les prothésistes ongulaires qui ne doivent justifier d’aucun certificat d’aptitude pour exercer et s’installer à son compte.

Même si la plupart des jeunes filles se dirigeant vers les métiers de l’esthétique passent au minimum un CAP, le peu de réglementation ouvre malheureusement la porte à des personnes peu soigneuses et peu préoccupées du bien-être de leur client.

Nous nous efforçons de suivre les nouveautés, d’être toujours avant-gardiste et de vous proposer un catalogue de formations à la pointe, mais cela, jamais au détriment de la cliente qui restera évidemment toujours notre priorité.

Affaire à suivre…